La vie

Regarde-la sur son banc,
joindre ses deux mains,
regardant le monde qui l’entoure,
pleurer la beauté,
qui n’aura plus de lendemain.

*

Elle ne trouve plus l’espoir
que l’on pouvait encore espérer,
les jours où le ciel grondait sa rage
et que les oiseaux murmuraient.
*
L’écho des silences,
transperce sa poitrine
et dans son corps dansent,
les larmes de la ruine
*
Regarde-la sur son banc,
implorant les retrouvailles,
des êtres morts mais pourtant vivants,
s’en est fini pour elle, c’est la pagaille.
*
Le chagrin est minime,
face à la perte immense,
quand ses rêves dessinent,
le monde de l’enfance,
*
Les rues ne seront plus les mêmes,
sans elles pour les faire vivres,
plus rien ne sera pareil,
de leurs absences elle en est ivre.
*
Regarde-la sur son banc,
lorsque ses yeux se noient,
elle a perdu sa joie d’antan,
mais pas encore la foi,
*
La mer s’engorge
et comprend sa peine,
le ruisseau de l’humanité,
c’est coupé les veines
*
Elle ne peut rien,
face à cette immondice,
que seul l’être humain,
à pour appendice.
*
Regarde-la sur son banc,
immobile impuissante
se faire gifler par le vent
et cette peur qui la hante,
*
Elle a pourtant envie
d’entendre le soleil
et au peuple qui sourit
lui lire ses merveilles
*
De retrouver la vue
sur ce qu’elle a créée
et d’entendre dire merci
on va te protéger.

*

Regarde-la sur son banc,
joindre ses deux mains,
regardant le monde qui l’entoure,
pleurer la beauté,
qui n’aura plus de lendemain.
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