Je dream, dream dans la buée de mes sens volcaniques, qui se touchent et se toisent, moment de détente sous la douche, j’étais mortifiée par le froid, fucking chauffage en panne que mon cher proprio flemme à réparer, alors je dream, dream dans ma salle de bain girly, baignoire sur pieds torsadés gisant dans une atmosphère nacrée qui me poudre le teint sans artifices. Ah que j’aime suer en son cœur accompagnée de mélodies tactiles !
Mon épiderme s’épanouit sous la source chaude qui me frissonne, mon corps rougit sous ses palpitations, il suffoque de plaisir, mes courbes poires juteuses tanguent sur le rythme des écoulements, mes bras sylphides ciblent le nord, danseuse étoile, main gauche pianiste capillaire, main droite assistante cervicales, cou, torse, multitâche pour la pionnière des prises d’otages de mamelons endurcis.
Quelle ivresse que ces instants de solitude, tête à tête avec soi-même, avec tout son être, dans un faux silence puritain, absolument tout son être.
I’m & je.
Je dream mon intime par un jet d’eau, température tropicale, jet délicatement alléchant, qui titille le King, King clito pour me servir, ohhh oui, je ne suis ni cérébrale, ni vaginale, ni anale, i am King clitoooooo, oh lalalala, rien que ce mot m’extase.
Je déambule mes empreintes sur sa croupe, test de durcissement approuvé, je dévie sur ses voisines, l’entente est plus que charnelle entre ses deux portes de palier, alors, je me dois de vérifier si jalousie s’est offerte à la seconde car j’aime les faire envier, et, sans grande surprise, c’est chose faite.
Mes lippes sudistes, nudistes, sont à marée haute, mon majeur qui a fracturé la porte en est ressortit tout humidifié et désireux de le faire savoir à ses congénères manuelles.
Ni une ni deux, l’index se dresse, suivit par l’annulaire et investissent sans plus attendre, l’autel de mon vagin, une fouille au corps des plus justes, j’ai été vilaine de prendre cette douche non accompagnée, je suis punie, je dois subir les conséquences.
Un aller, un retour, un autre aller, un autre retour, j’assume pleinement les faits qui me sont reprochés.
Je dream, je fais ce que mon esprit m’ordonne, j’y retourne, ma droite s’amuse comme une chatte qui joue avec sa pelote de laine, ma gauche se substitue à ma droite sur ma poitrine ruisselante, elle cercle ses dunes, détourne et pince ses mamelons, chiens de garde de la plaine, tandis que le sud la siffle, elle s’exécute, chute libre sur le ventre, les hanches, la cuisse, sa siffle de plus en plus fort, un brin énervé, ah garce que je suis, comment ai-je pu l’oublier, monsieur anal, mon protégé, que, seul mon être peut molester, me rappel qu’il existe aussi. Je vais devoir lui répondre.
En me tortillant de tous côtés, sous la cascade qui continue de déferler, de plus en plus forte, de plus en plus chaude, mais je dream, dream, je love, je dream, salutations et offrandes sont de rigueur, pas de mise en bouche, pas de mets fin, j’anal mon majeur et mon index gauche pendant que le trio continue sa fouille vaginale.
Je me saoule, saoule de moi-même, jusqu’à ce que ma tigresse entre en éruption, offrant un océan d’elle-même. Fontaine de jouissance.
Tremblement corporel, lâcher prise, organe orgasmique, je dream, je dream, noooon , je ne dream plus, fuck me i’m a bad pussy cat, je, je fus, je suis, je, brefff, la douche n’a plus de chaleur, le froid commence à reconquérir la pièce qui du coup me semble moins proche de mon être, j’éteins l’eau, m’entoure de ma ouate chaleureuse avec ce dream en tête, au corps, qui se suspend encore et me dirige vers mon sommeil clope au bec.
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